Où sont les fAAAAAAAAAAAAAAAAmmes ?

Putain, Scarlett Johansson porte un short dans Scoop et Monica Bellucci a les cheveux courts pour faire son américaine dans Le Concile de Pierre...

Le cinéma a besoin de stars intouchables et sexy, dont le nom fait que même les draps s'en souviennent. Je veux du glamour, je veux rester interdit devant la beauté explosive, je veux aller voir une merde juste parce que sur l'affiche, y'a la plus belle femme du monde (et Dieu sait qu'elles sont nombreuses).

Et encore, je ne parle pas de Danièle Darrieux, qui a l'époque était grave plus hot que Michèle Morgan et qui maintenant est vieille, elle, elle a pas le choix. Et elle reste plus belle qu'Arielle Dombasle.

Donnez-moi des stars, des filles à poster, des femmes forcément fatales, incendiaires, glaciales, des femmes qui me trouent le coeur et l'âme et un peu le caleçon. Des stars à descentes d'escalier. Des robes qui me crévent les yeux. Du cinéma...

Je propose un petit jeu : Quelles sont les trois scènes de cinéma qui hantent encore vos nuits ?
Perso, si je ne devait n'en citer qu'une ce serait la scène de danse de Bardot dans Et Dieu créa la femme.

Quoique peut-être plutôt la scène du lit dans Le mépris.

Comments

[benelux]

La scène du videoclub, la dernière scène, la scène sous la table de la cuisine dans "Un nuage au bord du ciel" de Tsai Ming Liang (ou, en plus raccoleur, thanks to the distributeur, "La Saveur de la pastèque")

[benelux]

Tribute to Marlon et to Arlene.
http://www.youtube.com/watch?v=2nzfXC2xpfc

[didlux]

Hitchcock ou Bergman ?
Comment ne pas citer la sensualité de "Monika" et "le silence" mais là chuuut
Je lisais tout récemment dans la très sexy revue "Télérama" que Hitchcock signifait "queue qui frétille" (aproximatif) pour évoquer "Jeune et Innocent". eh oui !!! la fameuse scène où l'homme et la femme se retrouvent enchaînés avec des menottes. Trop humide la femme doit alors enlevé ses bas avec sa main eenchaînée. Il ne manque que les fouets...

[Tommy Lee Lux]

Pourquoi les plus grands stip-teases du cinéma n'ont jamais suscité chez le spectateur la moindre excitation ou fascination érotique ?
Le strip-tease est trop "cinématograhique". Les idées de mise en scène sont souvent plus intéressantes que l'action elle-même. Ce sont souvent plus des aventures formelles ou esthétiques que des expériences émotionnelles. Rita Hayworth dans Gilda, Jane Fonda dans Barbarella, Sophia Loren dans Divorce à l'italienne, l'actrice de Lucia et le sexe, la jeune fille du bureau dans Les Anges Exterminateurs, Salma Hayek dans Dogma...Ces scènes sont au final plus des occasions pour le metteur en scène de placer des idées de mise en scène ou d'inventer un dispositif original que de transmettre parfaitement des émotions.
Souvent le pari est donc purement formel.
Comment rendre intéressant ce type de scène au cinéma ? Le projet du cinéaste, au départ, est de provoquer évidemment un émoi mais il échoue toujours. Le potentiel érotique n'est pas exploité comme il le faudrait.
1. le ludique prévaut toujours. 2. Bien que filmé frontalement, le contrechamp (souvent) obligatoire ou le hors champ supposé, casse à la fois la complicité entre le public (nous) et le personnage du film, dans un montage qui découpe l'action dans le but de mettre en relation le personnage de celui qui voit et la fille qui éxécute son numéro.
Mais ce sont néanmoins des scènes qui ont la capacité de révéler admirablement une personnalité. Là, c'est ce qu'Eisenstein appellait l'extase : sentiment qui provoque une émotion qui n'a rien de sexuel : on a l'impression d'être en phase avec une personnalité et de ressentir le film de l'intérieur (ce qui est déjà pas mal).
Pour émouvoir sexuellement le spectateur : il faudrait donc filmer le voyeur et la danseuse dans le même cadre et dans un seul plan séquence ? Bref, pour revenir au jeu proposé initialement, un plan de 5 secondes sur Kim Novak ou Silvana Mangano de profil, en plan américain ou italien vaut mieux que tous les strip-tease de l'histoire du cinéma.

[Tommy Lee Lux]

Pourquoi les plus grands stip-teases du cinéma n'ont jamais suscité chez le spectateur la moindre excitation ou fascination érotique ?
Le strip-tease est trop "cinématograhique". Les idées de mise en scène sont souvent plus intéressantes que l'action elle-même. Ce sont souvent plus des aventures formelles ou esthétiques que des expériences émotionnelles. Rita Hayworth dans Gilda, Jane Fonda dans Barbarella, Sophia Loren dans Divorce à l'italienne, l'actrice de Lucia et le sexe, la jeune fille du bureau dans Les Anges Exterminateurs, Salma Hayek dans Dogma...Ces scènes sont au final plus des occasions pour le metteur en scène de placer des idées de mise en scène ou d'inventer un dispositif original que de transmettre parfaitement des émotions.
Souvent le pari est donc purement formel.
Comment rendre intéressant ce type de scène au cinéma ? Le projet du cinéaste, au départ, est de provoquer évidemment un émoi mais il échoue toujours. Le potentiel érotique n'est pas exploité comme il le faudrait.
1. le ludique prévaut toujours. 2. Bien que filmé frontalement, le contrechamp (souvent) obligatoire ou le hors champ supposé, casse à la fois la complicité entre le public (nous) et le personnage du film, dans un montage qui découpe l'action dans le but de mettre en relation le personnage de celui qui voit et la fille qui éxécute son numéro.
Mais ce sont néanmoins des scènes qui ont la capacité de révéler admirablement une personnalité. Là, c'est ce qu'Eisenstein appellait l'extase : sentiment qui provoque une émotion qui n'a rien de sexuel : on a l'impression d'être en phase avec une personnalité et de ressentir le film de l'intérieur (ce qui est déjà pas mal).
Pour émouvoir sexuellement le spectateur : il faudrait donc filmer le voyeur et la danseuse dans le même cadre et dans un seul plan séquence ? Bref, pour revenir au jeu proposé initialement, un plan de 5 secondes sur Kim Novak ou Silvana Mangano de profil, en plan américain ou italien vaut mieux que tous les strip-tease de l'histoire du cinéma.