Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cinéma LUX - le blog
Archives
30 novembre 2006

A corps perdus

semainecin_maethnoAu rendez-vous des yeux curieux, la Semaine du Cinéma ethnographique se tient au Lux depuis le lundi 27 novembre et jusqu'au dimanche 03 décembre.

Le corps, dans tous ses états, est au centre de cette nouvelle édition : le corps objet, le corps sacralisé, le corps éprouvé, le corps diminué, le corps débridé, le corps matière de la pensée… Des raretés et des incontournables classiques du cinéma documentaire « qui ont pour caractéristique de ‘faire monde’ et d’immerger le spectateur dans un univers chaque fois différent. Autant de films qui développent un regard singulier, soucieux de la juste distance à l’autre et habile à restituer les milieux qu’ils investissent. » (l'équipe de la Semaine)

« Le Corps, mise[s] en jeu ».

Tout le programme en détail sur le site du CRéCET.

Les projections sont gratuites

(Entrée dans la limite des places disponibles. Merci de veiller à respecter l’heure des séances !)

La séance à ne pas manquer : Dimanche 03 décembre à 16h00 :
"Vittorio de Seta, 10 documentaires" (Italie - 1954-1959 - 120 mn)

"Dix courts métrages ont imposé Vittorio De Seta comme un des plus grands cinéastes de la géographie humaine, dix documentaires réalisés entre 1954 et 1959, dont il assurait seul toutes les étapes : production, prise de vues, montage, sonorisation. Tous sont filmés en technicolor, le plus souvent en cinémascope, et mettent en scène, sans commentaire, accompagnés seulement des bruits du travail ancestral et des mélodies des chants populaires, pêcheurs, bergers, paysans et ouvriers mineurs des terres arides de l’Italie du Sud, de la Sicile, de la Sardaigne ou de la Calabre. Tournant le dos au folklore, à l’anecdote, au décoratif – qui, dans ces années-là, caractérisaient le néoréalisme finissant, peu à peu travesti en réalisme rose –, De Seta filme les gestes et les corps en relation intime avec le territoire qui les fait vivre, comme autant d’apparitions portant le témoignage et la trace d’une culture paysanne immémoriale et universelle dont Banditi a Orgosolo, son premier long métrage de fiction, pressent la fin et In Calabria, son dernier film en date, atteste de la perte définitive" (Patrick Leboutte, pour les Etats généraux du film documentaire de Lussas)

LA SALLE 3 : J - 2121

Publicité
Commentaires
Publicité